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Revue de Philologie, de Litterature Et D'Histoire Anciennes Volume 85: Fascicule 1
Contributor(s):
ISBN: 2252038969     ISBN-13: 9782252038963
Publisher: Klincksieck
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Published: May 2013
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BISAC Categories:
- Literary Criticism
Series: Revue de Philologie, de Litterature Et D'Histoire Anciennes
Physical Information: 208 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
Colette BODELOT. - Sur la complementation de l'adjectif en latin: questions de valence, d'incidence, de rection (p. 7-23)On etudiera les complements de l'adjectif dans un traite technique, les Res rusticae de Varron. On se demandera si, sur le modele tesnierien de la valence verbale, on peut concevoir aussi une valence de l'adjectif latin. Cette analyse dependancielle sera confrontee a une analyse interdependancielle et rectionnelle.Frederique FLECK. - Les trois fautes de gout de Quintus Arrius (Catulle, 84) (p. 25-41)La lecture que nous proposons du carmen 84 de Catulle a pour but d'explorer certaines questions esthetiques liees a l'elocutio qui se posaient avec acuite aux auteurs du ier siecle avant notre ere. Il s'agissait la de points delicats a la fois pour les poetes et pour les orateurs, dont l'examen permet d'apporter une contribution a l'etude des rapports entre prose et poesie a la fin de l'epoque republicaine. Nous reprenons, dans cette perspective, le dossier deja epais concernant la prononciation intempestive d'aspirees reprochee a Arrius et celui, plus mince, qui porte sur un defaut d'elocution des sifflantes. Nous y ajoutons une proposition au sujet des hiatus qui suppose une interpretation de la pointe de l'epigramme differente des interpretations qui ont ete avancees jusqu'a present.Charles GUERIN. - Le silence de l'orateur romain: signe a interpreter, defaut a combattre (p. 43-74)La Rome republicaine ne valorise pas le silence dans l'espace politique, et l'orateur qui ne parvient pas a prononcer les paroles qu'on attend de lui sera toujours violemment critique. Cet article entend eclairer les deux modes d'interpretation du silence oratoire que les textes classiques nous ont conserves. Le premier a une valeur pratique: il fait du silence le signe d'une defaite de l'orateur face a la verite ou, pire encore, de sa corruption. Il represente un outil polemique et argumentatif particulierement efficace dans l'affrontement oratoire. Le second analyse le silence de l'orateur soit comme la consequence d'une incapacite physique ou intellectuelle, soit comme le resultat d'un defaut technique a etudier d'un point de vue rhetorique. Cette analyse rhetorique des causes du silence aboutira, dans la doctrine, a la mise en place d'un ensemble de solutions permettant de combattre ce defaut, mais aussi a la formulation d'une ethique interdisant a l'orateur de rester silencieux.Jacques Jouanna. - Medecine et poesie. Reconstruction et sens des formes de la famille de p ss? et dans la tradition medicale et dans la poesie archaique et classique (p. 75-102)Etude des mots de la famille de p ss? a partir du Corpus hippocratique ou les emplois sont frequents et inseres dans des situations concretes. L'etude philologique, fondee sur les manuscrits et l'histoire de l'edition, montre comment les formes correctes, rarement transmises par les manuscrits, ont ete reconstruites et reexamine les sens a partir de toutes les attestations et de l'histoire de leur interpretation depuis les glossateurs de l'Antiquite (Baccheios de Tanagra, Erotien, Galien). Cette etude morphologique et semantique dans la tradition medicale permet de reexaminer les emplois poetiques particulierement chez Archiloque et Aristophane dont certains fragments sont transmis par le medecin Galien notamment dans sa discussion des emplois medicaux de la famille de p ss?.Frederic LAMBERT. - La particule disjonctive ? chez Aristophane (p. 103-117)Cet article traite de la question des divers emplois de la particule disjonctive ? ( ou ) en grec ancien, chez le comique Aristophane. Cette particule sert a la fois de coordonnant disjonctif et d'introducteur pour le complement du comparatif. La solution defendue repose sur l'hypothese que le grec ancien ne connait qu'une disjonction ouverte et que ce sont les membres conjoints qui introduisent une dissymetrie conduisant a rejeter le second membre d'une disjonction.Concetta LUNA. - La philologie comme science de l'esprit: la contribution d'Alain Segonds a la critique textuelle. 2e partie (p. 119-137)La contribution philologique d'Alain Segonds a l'edition des textes astronomiques des XVIe-XVIIe siecles est constituee par ses editions du Contra Ursum de Jean Kepler et du De revolutionibus orbium coelestium de Nicolas Copernic. La tradition de ces deux ouvrages est tres differente, car le premier est un autographe inedit, tandis que le deuxieme est transmis par l'autographe et par le texte imprime (edition princeps 1543).Ivan MATIJAsIC. - Su un frammento di collocazione incerta di Ellanico di Lesbo: FGrHist 4 F 192 (p. 139-147)Le fragment d'Hellanicos de Lesbos FGrHist 4 F 192, transmis par la Synagoge (Sb a 463), traite du terme / a ( farine, polenta ). Malgre l'etymologie controversee et incertaine de ce mot, le parallele avec certains papyrus documentaires, avec Pline l'Ancien, Galien, Jerome et Hesychius, permet de situer le terme a (sous sa forme la plus frequente) dans un contexte egyptien. A partir de cette analyse, on se propose d'attribuer FGrHist 4 F 192 a l'oeuvre ethnographique portant sur l'Egypte ( pt?a ) d'Hellanicos de Lesbos, ajoutant ainsi un fragment supplementaire au peu de fragments conserves de cette oeuvre. F 192 peut etre compare a un autre fragment des pt?a, F 56, transmis par Athenee, qui traite de questions alimentaires au sens large.Jean-Louis Perpillou. - D'un nom mycenien, et de quelques autres (p. 149-154)Les noms myceniens ka-mo-ni-jo et ka-mi-ni-to peuvent etre rapproches de noms a initiale ?a- et ?a- (, ?a? / / compose a?d ) par reference au substantif homerique ?a recemment identifie comme terme de glorification a base * s- - *kns-mon- (de *kens- "louer").Pierre VESPERINI. - Ciceron, Trebatius Testa, et la crux de Cic., Fam., 7, 12, 1 (p. 155-173)Une lettre de Ciceron au jeune juriste Trebatius Testa contient une crux (Fam. 7, 12, 1): apres avoir appris que Trebatius s'est fait epicurien (Epicureus fieri), Ciceron lui dit qu'il ne l'approuvait pas deja au temps o