Limit this search to....

Orient & Occident
Contributor(s): Guénon, René (Author)
ISBN: 1911417851     ISBN-13: 9781911417859
Publisher: Omnia Veritas Ltd
OUR PRICE:   $19.95  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: June 2017
Qty:
Additional Information
BISAC Categories:
- Philosophy | Metaphysics
Physical Information: 0.5" H x 5.5" W x 8.5" (0.61 lbs) 236 pages
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:

La civilisation occidentale moderne appara t dans l'histoire comme une v ritable anomalie: parmi toutes celles qui nous sont connues plus ou moins compl tement, cette civilisation est la seule qui se soit d velopp e dans un sens purement mat riel, et ce d veloppement monstrueux, dont le d but co ncide avec ce qu'on est convenu d'appeler la Renaissance, a t accompagn , comme il devait l' tre fatalement, d'une r gression intellectuelle correspondante; nous ne disons pas quivalente, car il s'agit l de deux ordres de choses entre lesquels il ne saurait y avoir aucune commune mesure. Cette r gression en est arriv e un tel point que les Occidentaux d'aujourd'hui ne savent plus ce que peut tre l'intellectualit pure, qu'ils ne soup onnent m me pas que rien de tel puisse exister; de l leur d dain, non seulement pour les civilisations orientales, mais m me pour le moyen ge europ en, dont l'esprit ne leur chappe gu re moins compl tement. Comment faire comprendre l'int r t d'une connaissance toute sp culative des gens pour qui l'intelligence n'est qu'un moyen d'agir sur la mati re et de la plier des fins pratiques, et pour qui la science, dans le sens restreint o ils l'entendent, vaut surtout dans la mesure o elle est susceptible d'aboutir des applications industrielles ? Nous n'exag rons rien; il n'y a qu' regarder autour de soi pour se rendre compte que telle est bien la mentalit de l'immense majorit de nos contemporains; et l'examen de la philosophie, partir de Bacon et de Descartes, ne pourrait que confirmer encore ces constatations. Nous rappellerons seulement que Descartes a limit l'intelligence la raison, qu'il a assign pour unique r le ce qu'il croyait pouvoir appeler m taphysique de servir de fondement la physique, et que cette physique elle-m me tait essentiellement destin e, dans sa pens e, pr parer la constitution des sciences appliqu es, m canique, m decine et morale, dernier terme du savoir humain tel qu'il le concevait; les tendances qu'il affirmait ainsi ne sont-elles pas d j celles-l m mes qui caract risent premi re vue tout le d veloppement du monde moderne ?