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L'Aretin, Il Marescalco/Le Marechal-Il Filosofo/Le Philosophe
Contributor(s): L', Aretin (Author), Decaria, Alessio (Editor), Rabitti, Giovanna (Editor)
ISBN: 2251730389     ISBN-13: 9782251730387
Publisher: Les Belles Lettres
OUR PRICE:   $65.55  
Product Type: Paperback
Language: French
Published: October 2012
Qty:
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Additional Information
BISAC Categories:
- Literary Criticism | European - Italian
- History | Europe - Renaissance
Series: Bibliotheque Italienne
Physical Information: 580 pages
Themes:
- Cultural Region - Italy
 
Descriptions, Reviews, Etc.
Publisher Description:
English summary: This volume publishes two short comedies by Pietro Aretino (1492-1556), his first and his last, in a bilingual edition. Aretino was an Italian author, playwright, poet and satirist who wielded immense influence on contemporary art and politics. This scholarly edition contains an introduction, bibliographic references, a chronology of Aretino's life and works, philological annotations, and comments on the translation and the bilingual texts. Italian and French text. French description: HISTRION: Si j'etais une Entremetteuse, sauf votre respect, je m'habillerais de gris et, sans ceinture, les pieds nus, deux chandelles a la main, machonnant des Pater noster et enfilant des Ave Maria, apres avoir flaire toutes les eglises, je guetterais le moment ou Messire serait hors de chez lui. Arrivee a la porte de Madame, je frapperais tout doucement, je demanderais a lui parler et, avant d'en arriver a la chose, je lui raconterais mes peines, mes jeunes, mes oraisons, et puis, quand je l'aurais bien amusee avec mille balivernes, j'en viendrais au chapitre de ses charmes, car toutes les femmes jubilent a entendre vanter leurs beaux yeux, leurs belles mains, leur air distingue; je dirais merveille de son sourire, de son parler, du rouge de ses levres, de la blancheur de ses dents et, degainant une exclamation, je m'ecrierais: " O Madonna, aucune des beautes d'Italie ne serait digne de dechausser un poil de vos cils " Aussitot que je l'aurais ainsi vaincue avec les armes de la louange, je lui dirais avec un soupir: " Votre grace a mis a mal le plus gentil jeune homme, le plus charmant et le plus riche de cette ville ", et en meme temps je lui planterais une petite lettre dans la main. Et si le mari venait a me surprendre, les excuses ne me manqueraient pas Je saurais sans doute lui parler d'autre chose que de lin a filer et d'ufs a couver. (Il Marescalco, 1534)